Préambule
Vincent Peillon, sur le sujet, crucial pour sa
« refondation », de la formation initiale des enseignants fait-il fausse
route ? C'est ce que pense une figure du milieu des formateurs, André
Ouzoulias, qui a été aussi un des animateurs les plus en vue du
mouvement de 2009 contre la réforme Darcos-Chatel. Et il est loin d'être
seul à le penser, même si la plupart des critiques, contrairement aux
siennes, s'expriment jusqu'à présent sur un mode feutré. Complexe, jargonnant avec sa forêt de sigles et d'acronymes, au centre d'intérêts et de visions fortement divergentes, le sujet « formation des enseignants » est un des plus difficiles à traiter par les médias. Cela rendait d'autant plus utile cet entretien approfondi, pour lequel nous avons pris le temps d'un échange posé et suivi, publié sur ce blog en quatre parties, dont le présent billet est la première.
Que l'on partage ou non l'analyse particulièrement sévère d'André Ouzoulias, ses arguments, exprimés avec l'élégance de pensée qu'on lui connaît, ont du poids et contribuent à la réflexion collective, qui n'est pas terminée, sur ce dossier. Afin de démarrer sur de bonnes bases, nous commençons ici par un retour en arrière, sorte de « résumé des chapitres précédents ». Bonne lecture.
Luc Cédelle
Lire l'entretien ici :
http://education.blog.lemonde.fr/2014/01/16/formation-des-enseignants-espe-espoirs-et-desespoirs-entretien-avec-andre-ouzoulias-texte-integral/
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